Groupov asbl, Centre Expérimental de Culture Active
Mary Mother of Frankenstein
de Marie-France Collard
et Claude Schmitz

Mise en scène Claude Schmitz

Au Théâtre National
KunstenFESTIVALdesArts

Du 18 au 22 mai 2010, à 20h15
Le 19 mai 2010, à 19h30
Grande salle

Spectacle en français avec des parties en anglais. Sur-titré en néerlandais et français.

Rencontre avec les artistes après la représentation du 19 mai

Réservations du mardi au samedi
de 11h à 18h

au Théâtre National
02 203 53 03
location @theatrenational.be

au KunstenFESTIVALdesArts
070 222 199
tickets@kfda.be

Durée du spectacle : +/- 2h30

Deuxième volet de la tétralogie
Fare Thee Well Tovarich Homo Sapiens

Création

Direction artistique Jacques Delcuvellerie | Mise en scène Claude Schmitz | Ecriture Marie-France Collard et Claude Schmitz | Assistanat à la mise en scène - Traduction Astrid Howard | Scénographie et création lumières Simon Siegmann | Création costumes Lies Maréchal en collaboration avec Greta Goiris | Création maquillages et effets spéciaux Zaza da Fonseca | Compositions musicales et environnement sonore Jean-Pierre Urbano assisté de Jeison Pardo Rojas | Vidéo Arié van Egmond | Direction technique Fred Op De Beeck assisté d'Edith Bertholet | Maquillages Valentine Delbey | Stagiaire décoration Stéphanie Denoiseux | Interprétation Joseph Chance, Fabien Dehasseler, Hedydd Dylan, Yves-Noël Genod, Ciara Corscadden-Hennessy, Francine Landrain, Boris Lehman, Arié Mandelbaum, Séamus Maynard, Vincent Minne, Rebecca Smith-Williams, Arieh Worthalter | Stagiaire mise en scène et dramaturgie Anthony Thibault | Production Aurélie Molle, Philippe Taszman, Carole Urbano

Une coproduction du Groupov, du Théâtre National, du Théâtre de la Place, du KunstenFESTIVALdesArts et du Festival de Salzbourg. Avec le soutien de ParaDies, du Service général des arts de la Scène de la Communauté française, du Ministère de la Région Wallonne et de la Province de Liège.


Disparition de l’homme
et désir d’immortalité

Après Rwanda 94 et Anathème, le Groupov s’est engagé dans l’aventure de Fare Thee Well Tovaritch Homo Sapiens (Adieu Camarade Homo Sapiens). La destruction ou la mutation radicale prochaine de notre espèce en est le propos exposé sous la forme d’une tétralogie. Associant différents artistes de diverses disciplines et générations sous la direction artistique de Jacques Delcuvellerie, elle est composée de quatre spectacles distincts, autonomes et complémentaires.

Le premier volet,  Un uomo di meno (Un homme de moins) écrit et mis en scène par Jacques Delcuvellerie, a été présenté au Théâtre National le 18 mars dernier.

Deux mois, jour pour jour après cette première création, le second volet, Mary Mother of Frankenstein, voit le jour dans le cadre du KunstenFESTIVALdesArts.



Frankenstein, un fantasme légendaire

Au centre de son propre cauchemar, une très frêle jeune fille : Mary Shelley. A ses côtés, convoqués par elle, ses fantômes et ses visions...

L’avancée fulgurante des biotechnologies – dans tous les domaines du vivant (végétal, animal, humain), l’inventaire breveté commercialement du génome de notre espèce, le clonage, la fabrication de « chimères » biologiques, l’ADN fiché dès l’enfance ; résurgence moralisatrice de l’eugénisme ; l’association aujourd’hui possible du vivant et de la matière inerte, grâce à la combinaison de la robotique, du génie génétique et des nanotechnologies, tout cela met « scientifiquement » en œuvre un très vieux fantasme du Sapiens.

Ce fantasme, au début du 19ème siècle, une toute jeune femme, Mary Shelley, lui a donné une forme légendaire : Frankenstein.

Né de la toute puissance de la science, faisant ainsi l’économie du rapport sexuel, le monstre - qui ne sera jamais nommé - est rejeté par celui-là même qui lui donne la vie, Victor Frankenstein. Il décime alors, par déception, par manque d’amour, l’entourage de son créateur.

Imaginé aux bords du Lac Léman, après une nuit d’orage, le roman est aussi le reflet inconscient et prémonitoire de la propre vie de Mary. En l’espace de quelques années, la mort lui ravira trois de ses enfants, sa sœur se suicida et Percy Shelley lui-même périt noyé. Elle a également éprouvé au plus profond de son intimité les exaltations, les désillusions et les naufrages d’esprits exceptionnels qui l’entouraient - Percy, Lord Byron, Claire Clairmont - et qui tentaient de « vivre autrement ». Ils furent saisis de la nécessité de transgresser les valeurs et les tabous de leur temps.



Science, société de la marchandisation
et utopies du romantisme

Il y a quelque chose de cette épopée amoureuse et funèbre qui préfigure les essais utopiques des années 1960-70 en Occident. Le fantasme scientifique, sa mise en œuvre dans les conditions de l’ultralibéralisme économique et idéologique, la diminution et la sclérose intérieures de l’homme-consommateur, se déploient dans ce deuxième volet de Fare Thee Well Tovaritch Homo Sapiens, à travers une évocation onirique, documentaire, biographique et historique.

La partition scénique rassemble des écrits de Mary et Percy Shelley, Lord Byron et Claire Clairmont qui seront interprétés dans leur langue d’origine par une distribution en partie britannique donnant à entendre les utopies et les mélancolies du romantisme - comme dernier cri de l’Homo Sapiens ?

© La fiancée de Frankenstein - James Whale

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2 rue Ransonnet - 4020 Liège
Tel. 04 253 61 23
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