Un Uomo Di Meno
(Fare Thee Well Tovaritch Homo Sapiens)
Ecriture et mise en scène de Jacques Delcuvellerie

 

Reprise du spectacle-événement du Groupov
mai|juin 2012, Théâtre de la Place (Liège)

 

Aventure humaine
Il y a des spectacles exceptionnels où l’on se dit que l’on ne reverra jamais rien de pareil.  
Un Uomo Di Meno en fait partie. Exceptionnel par sa longueur (sept heures), cette création de Jacques Delcuvellerie l’est aussi par la force de son propos, la variété des approches, l’alliance parfaite du sérieux et de l’humour. Au-delà d’une vision alarmante de notre futur, s’en dégage une formidable chaleur humaine.
Et cela fait un bien fou.

J.-M. Wynants, Le Soir, 24 mars 2010

 

Après Rwanda 94 et Anatheme, le Groupov s'est engagé dans une nouvelle aventure, en gestation de longue date : Un Uomo Di Meno (Fare Thee Well Tovaritch Homo Sapiens) / Un Homme de Moins (Adieu Camarade Homo Sapiens).

Un Uomo Di Meno

 

Dates
25.05.12 19h | 26.05.12 16h | 27.05.12 16h | 31.05.12 [1ère partie] 19h |
01.06.12 [2ème partie] 19h | 02.06.12 16h | 03.06.12 16h
Lieu
Manège de la Caserne Fonck 2 rue Ransonnet 4020 Liège
Infos et réservations
Théâtre de la Place +32 (0) 4 342.00.00 | billetterie@theatredelaplace.be

Durée du spectacle : environ 7 heures (6h30 et entracte)
Possibilité de voir le spectacle sur deux soirs



L’œuvre emprunte la forme perturbée d’une biographie, réelle et fantasmée, mettant en parallèle la fin (possible, probable) d’une espèce : l’homo sapiens, et celle d’un homme au soir de sa vie : Monsieur Jack Delui. "Sa tranche de vie, c’est la mienne, dit Jacques Delcuvellerie. C’est un « enfant de la libération » (1946) – une enfance hantée par deux guerres mondiales – et qui a l’impression qu’il va finir dans un moment où les facteurs économiques, écologiques, militaires d’une troisième guerre s’exacerbent". L’histoire commence au lendemain d’Auschwitz et d’Hiroshima, elle se suspend à la veille d’une crise où nous avons les moyens de faire bien pire… Le titre Un Uomo Di Meno est à entendre à deux niveaux : un homme, un être singulier va mourir ; une espèce d’homme, l’Homo Sapiens pourrait muter ou s’anéantir.

Comme protagonistes : deux Jack Delui (l’auteur/metteur en scène et un acteur en fauteuil roulant), le spectre angélique de Pasolini, une Nurse, à l’image des pin-up des années cinquante, des gens d’aujourd’hui, une profusion de fantômes, des anges encore, Hélène Weigel, Sade, la radio, un contre-ténor baroque, des photos de famille entre 3 guerres, des voix multiples (Bob Dylan,…), … Il ne s’agit pas ici de l’évocation nostalgique ou exaltée d’une tranche historique mais de mesurer l’écart vertigineux entre l’avenir que l’humanité aurait pu s’inventer dans ces circonstances et celui qu’elle se prépare effectivement.

Pour porter ce projet singulier, Jacques Delcuvellerie a invité l’équipe de création à vivre nuit et jour sur le plateau du théâtre. Sur la scène, la troupe des artistes et techniciens vit, mange, dort, rêve, répète, de façon continue. Ce lieu de leur séjour et de leur travail constitue la scénographie même du spectacle. C’est donc ici, dans tous les sens du terme, à un événement rare que le public est convié, tant par sa richesse, sa diversité, que par l’engagement exceptionnel de ses comédiens et techniciens. Cinq grands mouvements composent le spectacle, mais il est élaboré comme une œuvre unique, un chemin structuré.

 

Ambitieux et formidable spectacle de Jacques Delcuvellerie et du Groupov.
Sept heures souvent époustouflantes, on ne sent pas le temps passer.

Guy Duplat, La Libre Belgique, 24 mars 2010

 


Ecriture et mise en scène Jacques Delcuvellerie
Interprétation Patrick Bebi, Laurent Caron, Jacques Delcuvellerie, Jérôme de Falloise, Jean Fürst, Valentine Gérard, Francine Landrain, Mathilde Lefèvre, Sarah Testa, Anthony Thibault, Alexandre Trocki
Composition musicale et réalisation sonore Jean-Pierre Urbano
Vidéos et images dans le spectacle : Dramaturgie et réalisation Marie-France Collard assistée de Benoit Gillet / Documentaliste Jérôme Laffont / Montage Benoît Baudson et Benoit Gillet
Scénographie Johan Daenen assisté de Johanna Daenen / Scénographie d’équipement Fred Op de Beeck / Construction décor les ateliers du Théâtre National / Stagiaire décoration Stéphanie Denoiseux
Direction technique Fred Op De Beeck / Assistanat général Edith Bertholet
Création lumières Marc Defrise / Création costumes Greta Goiris assistée de Lies Maréchal / Réalisation costumes Nicole Moris et les ateliers couture du Théâtre National / Création maquillages et effets spéciaux Zaza da Fonseca
Répétiteurs chants Alberto Di Lena et Jean-Pierre Urbano
Régies : Son Jean-Pierre Urbano assisté de Matthew Higuet / Lumières Grégory Rivoux / Vidéo Benoit Gillet / Plateau José Bonga, Joachim Hesse, Pierre Piron, Yoris Van den Houte / Costumes Carine Donnay / Accessoires costumes Marie Guillon le Masne et Aude Ruyter / Maquillages Valentine Delbey / Accessoiriste Anne Marcq
Production et administration Philippe Taszman, Françoise Fiocchi, Aurélie Molle, Carole Urbano

Une coproduction du Groupov, du Théâtre National de la Communauté française (Bruxelles) et du Théâtre de la Place (Liège)
Avec le soutien du Service général des arts de la Scène de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du Ministère de la Région Wallonne, de la Province de Liège, de Théâtre & Publics et de la compagnie Arsenic
Remerciement aux équipes techniques du Théâtre de la Place (Liège), du Théâtre National (Bruxelles) et du Festival de Liège



Un Uomo Di Meno est une énorme machine à rêver, penser, jouir, comme seul le théâtre vivant peut le permettre : l’œuvre et son créateur méritent un immense respect et un énorme coup de chapeau. Respect face au culot de la pensée, à la beauté visuelle et musicale de l’ensemble, au boulot (y compris physique) accompli, à l’ambition encyclopédique du projet.
Coup de chapeau à son art de mettre en scène des acteurs qu’il faudrait tous citer,
tant il les fait jouer « juste » même dans leurs excès.

Christian Jade, Le Blog – RTBF, 25 mars 2010

 

Cinq mouvements pour un voyage
Il est apparu assez tardivement dans l’écriture d’Un Uomo di Meno, sans définition ni dessein a priori, que les cinq mouvements avaient chacun une teinte référentielle d’un grand genre ou forme artistique. Liturgie, roman, cinéma, théâtre « pur » et peinture viennent ainsi colorer cinq parties qui restent néanmoins fondamentalement théâtrales : Ici/Maintenant – La malédiction des fils – Un secret de famille – Anges (ou la gloire de la Weigel dans la chute) – L’effacement.

 

Talloze verwijzingen worden gestructureerd door liturgie, roman, film, theater en schilderkunst. Verwijzingen naar catasteofetheorieën van hedendaagse wetenschappers, naar Bob Dylan als kruisûnt tussen volksmuziek en avant-gardekunst, naar Pasolini en Brecht, naar het leven van de fictieve hoofdpersoon van het gebeuren, Jacques Delui. Imposant is het. Watje echter het meest verbluft, meer nog dan de grootsheid van het initiatief, meer dan zijn buitengewone duur, is de letterlijkheid van de voorstelling. Als Vlaming ben je immers vertrouwd met een theater dat de sporen draagt van de esthetiseringsgolf van de jaren tachtig. Dat liever oppert dan ontrouwt. Hier is alles direct leesbaar. Je snapt het doel van elk detail. [...] Alles zegt hij. Je vreest voor irritatie, voor een zedenles. Maar het wérkt…
Heleen Mercelis, Rekto/Verso 41, mei-juni 2010

Un Uomo Di Meno

Créé en mars 2010 au Théâtre National à Bruxelles


Groupov asbl - Centre Expérimental de Culture Active
2 rue Ransonnet - 4020 Liège - Belgique / Tel : +32 (0) 4 253 61 23 - Fax : +32 (0) 4 253 60 94
E-mail : info@groupov.be - Site : www.groupov.be

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