Un Uomo Di Meno
Reprise du spectacle-événement du Groupov
Aventure humaine
Après Rwanda 94 et Anatheme, le Groupov s'est engagé dans une nouvelle aventure, en gestation de longue date : Un Uomo Di Meno (Fare Thee Well Tovaritch Homo Sapiens) / Un Homme de Moins (Adieu Camarade Homo Sapiens).
Dates
Durée du spectacle : environ 7 heures (6h30 et entracte) L’œuvre emprunte la forme perturbée d’une biographie, réelle et fantasmée, mettant en parallèle la fin (possible, probable) d’une espèce : l’homo sapiens, et celle d’un homme au soir de sa vie : Monsieur Jack Delui. "Sa tranche de vie, c’est la mienne, dit Jacques Delcuvellerie. C’est un « enfant de la libération » (1946) – une enfance hantée par deux guerres mondiales – et qui a l’impression qu’il va finir dans un moment où les facteurs économiques, écologiques, militaires d’une troisième guerre s’exacerbent". L’histoire commence au lendemain d’Auschwitz et d’Hiroshima, elle se suspend à la veille d’une crise où nous avons les moyens de faire bien pire… Le titre Un Uomo Di Meno est à entendre à deux niveaux : un homme, un être singulier va mourir ; une espèce d’homme, l’Homo Sapiens pourrait muter ou s’anéantir. Comme protagonistes : deux Jack Delui (l’auteur/metteur en scène et un acteur en fauteuil roulant), le spectre angélique de Pasolini, une Nurse, à l’image des pin-up des années cinquante, des gens d’aujourd’hui, une profusion de fantômes, des anges encore, Hélène Weigel, Sade, la radio, un contre-ténor baroque, des photos de famille entre 3 guerres, des voix multiples (Bob Dylan,…), … Il ne s’agit pas ici de l’évocation nostalgique ou exaltée d’une tranche historique mais de mesurer l’écart vertigineux entre l’avenir que l’humanité aurait pu s’inventer dans ces circonstances et celui qu’elle se prépare effectivement. Pour porter ce projet singulier, Jacques Delcuvellerie a invité l’équipe de création à vivre nuit et jour sur le plateau du théâtre. Sur la scène, la troupe des artistes et techniciens vit, mange, dort, rêve, répète, de façon continue. Ce lieu de leur séjour et de leur travail constitue la scénographie même du spectacle. C’est donc ici, dans tous les sens du terme, à un événement rare que le public est convié, tant par sa richesse, sa diversité, que par l’engagement exceptionnel de ses comédiens et techniciens. Cinq grands mouvements composent le spectacle, mais il est élaboré comme une œuvre unique, un chemin structuré.
Ambitieux et formidable spectacle de Jacques Delcuvellerie et du Groupov.
Ecriture et mise en scène Jacques Delcuvellerie Une coproduction du Groupov, du Théâtre National de la Communauté française (Bruxelles) et du Théâtre de la Place (Liège)
Un Uomo Di Meno est une énorme machine à rêver, penser, jouir, comme seul
le théâtre vivant peut le permettre : l’œuvre et son créateur méritent un immense respect et un énorme coup de chapeau. Respect face au culot de la pensée, à la beauté visuelle et musicale de l’ensemble, au boulot (y compris physique) accompli, à l’ambition encyclopédique du projet.
Cinq mouvements pour un voyage
Talloze verwijzingen worden gestructureerd door liturgie, roman, film, theater en schilderkunst. Verwijzingen naar catasteofetheorieën van hedendaagse wetenschappers, naar Bob Dylan als kruisûnt tussen volksmuziek en avant-gardekunst, naar Pasolini en Brecht, naar het leven van de fictieve hoofdpersoon van het gebeuren, Jacques Delui. Imposant is het. Watje echter het meest verbluft, meer nog dan de grootsheid van het initiatief, meer dan zijn buitengewone duur, is de letterlijkheid van de voorstelling. Als Vlaming ben je immers vertrouwd met een theater dat de sporen draagt van de esthetiseringsgolf van de jaren tachtig. Dat liever oppert dan ontrouwt. Hier is alles direct leesbaar. Je snapt het doel van elk detail. [...] Alles zegt hij. Je vreest voor irritatie, voor een zedenles. Maar het wérkt… Créé en mars 2010 au Théâtre National à Bruxelles Groupov asbl - Centre Expérimental de Culture Active
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