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The show must go on

Extraits de presse :


[…] Puis vint le spectacle écrit et réalisé par Francine Landrain « The Show must go on » où les acteurs se construisaient après la table rase, une nouvelle naïveté pour « ne pas mourir dans les cendres » : un spectacle épuré, lumineux, une remontée vitale à la surface du monde pour s’inonder de soleil et de rêve.
In La Libre Belgique, semaine du 28 décembre 1988 au 3 janvier 1989

 

The show must go on. Le Groupov nouveau est arrivé
The show must go on est le spectacle “grand public” qui clôt une longue démarche d’exploration de l’acte théâtral en tant que miroir magique de nos quotidiens. La magie est toujours envoûtante et belle, même si elle reflète nos démons. Un travail d’acteur-créateur sous la conduite de Francine Landrain, dans l’ambiance musicale sublime de Denis Pousseur…
L. de Maesshalck In Kiosque

 

Au Botanique The show must go on. Le Groupov parle d’aujourd'hui : ses enfants des Eighties compose un superbe clip théâtral
Les acteurs […] se racontent merveilleusement, fragmentés et cohérents. […] Le spectacle s’assimile comme une profonde inspiration fraîche et essentielle. Difficile de décrire cette parole d’acteur, tellement juste, tellement belle. Grave et drôle, tendre et ironique, instinctive et dérisoire, elle se construit comme un clip dépouillé de trucages éblouissants. Classiquement moderne, sobrement intense, l’univers scénique s’ombre et s’illumine. Feu d’artifice des pulsions fondamentales de l’homme, des désirs velléitaires de l’humain. Et dans cette urgence de l’instant, l’homogénéité est grande. Le découpage de l’espace par les acteurs et les éclairages se cisaillent avec une précision qui tient de la pureté formelle. Les musiques de Denis Pousseur suscitent le jeu, le gonflent de poésie, d’humour, d’infini. L’écriture coule en flots de mots, jets de sang rouge et sain, propulsés dans les artères par un cœur serein qui réapprend à vivre, se ménage, puis bat la chamade. C’est le travail de Francine Landrain contredit et enrichi par Thierry Devillers. Il s’agit d’un théâtre résolument contemporain, élagué de tous les superflus où la langue théâtrale dépouillée se teinte d’universel. Le travail d’acteur est remarquable. Sorcier de notre temps, il officie ici avec une infinie pertinence. A ne pas manquer.
Claire Diez In La Libre Belgique, 11-12 janvier 1986

 

The show must go on… La vie continue
Décidément, le Groupov ne sera jamais un groupe théâtral comme les autres. Il irrite, surprend, dérange… Personnellement, j’ai été séduit par The show must go on, sur une « écriture » de Francine Landrain, qui signe aussi une mise en scène d’une extrême rigueur […] Un propos assez pessimiste, pour un spectacle souvent drôle […] Ils sont cinq en scène. […] Ils sont là, avec leur difficulté à communiquer vraiment. Avec des rêves standards, un peu à l’image d’un monde fondé sur la compétition de cette société néolibérale dans laquelle les rapports humains s’enlisent. Et s’il n’est question ici que de notre impuissance à enrayer ce processus, pas de discours moralisateur, mais bien cet humour qui permet en fin de compte de survivre. Et puis ce rythme, très actuel, le recours au chant, à la danse, les clins d’œil et le formidable travail de Marie-Paule Brauers, Joëlle Ledent, Philippe Müller, Mathias Simons et François Sikivie dont la performance d’ensemble est époustouflante. Comme quoi, il est possible de dire des choses graves tout en paraissant s’amuser et en faisant partager ce sentiment au spectateur qui, une fois sorti, pourra difficilement échapper au questionnement sous-jacent de The show must go on.
Francis Chenot In Drapeau Rouge, 26/11/1985