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Les Clairières




 

Pour simplifier l'évolution complexe des expériences CLAIRIÈRES depuis 1993 sans rentrer dans tous les essais et débats qui l'ont accompagnée, quelques repères essentiels :
 
* La CLAIRIÈRE initiale, de type 1 (qu'on devrait en fait appeler : le Chemin de la Clairière) gardera globalement sa structure jusqu'aux années 2000
 
* Une CLAIRIÈRE dite "didactique" a été réalisée une seule fois, puis abandonnée comme inadéquate à son objet : former et préparer de nouveaux "guides". Ceci répondait à une double nécessité : l'une, pratique, de pouvoir remplacer d'anciens guides quand ceux-ci n'étaient pas disponibles en raison de leurs propres engagements artistiques ; l'autre, plus fondamentale, de peremettre à des participants qui en avaient manifester les qualités potentielles, de passer à un nouveau stade d'expérience vécue en assumant cette fonction artistique et humaine complexe : guide. En fait, cette transmission s'est bien effectuée au fil des années, mais par une voie beaucoup plus archaïque et non par un bref passage dans une sorte de "stage" didactique. Ainsi, ont été "guides" de CLAIRIÈRE de type 1 (après Olivier GOURMET, Frédéric NEIGE, Nathalie MAUGER et Pietro VARASSO), Mathias SIMONS, Nathanaël HARCQ, Stéphane FAUVILLE, Benoït LUPORSI, Manu FABRE. À noter que dans les années ultérieures, les CLAIRIÈRES accueilleront  des particpants ne se conisdérant pas eux-mêmes comme "artistes", voire tout-à-fait extérieurs aux professions de la la culture.
 
* Une CLAIRIÈRE de type 2, intitulée : Marche Vers La Mer, sera mise en chantier à 2 reprises, à chaque fois dans la région française des Landes. Conçue comme une expérience purement solitaire et pour des "guides" déjà expérimentés, mais pratiquée simultanément par plusieurs "marcheurs" isolés, qui ne devaient se rejoindre finalement, pour une 2ème étape de travail, collectif, qu'une fois arrivés et s'étant retrouvés sur le rivage de l'Atlantique. Dans la phase préalable de traversée solitaire des Landes, chaque marcheur devait accomplir un certain nombre d'actes qu'il avait discutés et dont il avait convenu avec Jacques DELCUVELLERIE auparavant, mais chaque marcheur pouvait décider librement du moment où il les accomplissait et pouvait aussi en modifier les modalités en fonction des circonstances. La 1ère expérience fut tentée par Olivier GOURMET, la 2ème par Pietro VARASSO. Ces deux premières expérimentations étant relativement risquées, Laurence GAY résidait à proximité de cette zone et restait joignable pour toute intervention d'urgence, l'usage du portable étant évidemment proscrit en dehors de cette extrémité.
 
Nous ne pûmes jamais finaliser cette forme, dont ces deux expériences laissaient penser qu'elle serait remarquable, du fait de la sur-occupation du Groupov, dans la phase de création du spectacle RWANDA 94, puis de sa  tournée internationale. Les premières idées échangées avec Pietro et Olivier sur ce qui pourrait se célébrer ou s’accomplir collectivement au bord de l’océan laissaient entrevoir  un travail où, comme dans les autres types de Clairières, les échanges interpersonnels dialogués seraient exclus mais où le corps et la voix seraient pleinement sollicités dans le rapport aux éléments naturels environnants (eau, sable, vent, ciel, nuit, étoiles, etc.) ou à produire (feu, masque, matières organiques, couleurs…). La voix surtout semblait devoir tenir un rôle essentiel.