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Discours sur le colonialisme

Extraits de presse :


C’est de talent et de fascination que parlent les spectateurs en sortant de la salle. La mise en scène du texte rythmée par les intonations de voix de l’artiste interpellent et laissent à réfléchir sur l’actualité du texte.

Tempo Magazine, mars 2005

 

C’est en toute simplicité et sympathie qu’Aimé Césaire s’est entretenu avec le comédien sénégalais, Younouss Diallo, qui a su donner une âme à ce célèbre discours sur le colonialisme écrit dans les années 50 et joué pour la première fois à Fort-de-France […] Aimé Césaire […] « la situation qui est décrite est encore tellement d’actualité que vous avez su l’humaniser, la rendre vivante ». Une heure d’échange où chacun a pu porter un regard sur la réalisation de l’autre.

France-Antilles, 16&17/10/2004

 

Sous la direction du metteur en scène belge, Jacques Delcuvellerie, le jeu du sénégalais Younouss Diallo donne l’infinie pallètte des émotions contenues dans ce pamphlet. Entre deux mélopées lancinantes, le comédien-griot se fait tantôt sobre, violent, cynique, amusé, émouvant, cassant, giflant, glacial, restituant ainsi au « Discours… » toute sa charge intellectuelle, politique, économique et humaniste.

Marie-Line Ampigny In France-Antilles, 15/10/2004

 

[…] ce spectacle haletant, fulminant, percutant : un texte qui bouscule tout le monde […] le texte est renforcé de la puissance du comédien et d’une mise en scène qui a presque tout misé sur la voix et le masque de l’interprète. Et voici le public tenu en haleine par les inflexions tantôt coléreuses, tantôt ironiques et même sarcastiques de Yonouss Diallo. La magie de cet accent à la Lumumba […] mais le look rappelait plutôt un Thomas Sankara.

Jean-Marc Lebo In Lettre de la DWB en RDC, n°17 avril-juillet 2003

 

Depuis hier, pas une seule de mes pensées ne me concernent plus moi-même. Je pense à Diallo et à son spectacle, « Discours sur le colonialisme » […]. Bravo Groupov.

Israël Tshipamba In Le Moniteur du FIA, 22/06/2003

 

Ne manquez sous aucun prétexte la rencontre avec Younouss Diallo, griot-guerrier venu tout droit de la mère des terra incognita, l’Afrique, pour prêter sa voix puissante et superbe aux flamboyances d’écriture de Césaire.

Hnalaine Urégei In Kanak n°197, septembre-octobre 2002

 

Vraiment c’est une excellente idée de ressusciter le tonitruant pamphlet d’Aimé Césaire Discours sur le colonialisme. Sous la direction de Jacques Delcuvellerie, le comédien Younouss Diallo fait entendre avec une force de conviction peu commune le réquisitoire du poète martiniquais.  […] Younouss Diallo réussit le pari de rendre audible et accessible la démonstration de Césaire : il oscille entre la colère qui ne peut se contenir et l’ironie, ponctuant les périodes oratoires d’émouvants chants rebelles du patrimoine populaire sénégalais. Difficile pour le spectateur de ne pas éprouver le malaise de l’accusé mais combien salubre pour lui cet appel à la conscience.

In L’Humanité, 17/07/2002

 

Plus de 50 ans après, le discours nous interpelle toujours. Il est mis en scène avec sobriété par Jacques Delcuvellerie, tout l’espace est laissé au verbe, aux colères de son auteur. Younouss Diallo campe avec force et conviction un Aimé Césaire encore plus humaniste.

B.A. In Le Dauphiné Vaucluse, 11/07/2002

 

L’acteur sidère ; la fureur de ses mots inquiète et plonge le public dans l’amertume. L’effet mobilise, la rage du discours, l’incision des mots, le talent de l’interprète sont évidents.

B.K. In Le Béninois, 21/03/2002

 

Tous les regards sont braqués sur l’intrépide comédien dont le ton sec et poignant, le regard figé et les gestes précis et rares ont tôt fait de captiver l’attention du public. Comme pour respirer et prendre une distance par rapport au texte, Younouss entonne par intermittence une chanson qui rend hommage à toutes les célébrités qui se sont illustrées dans la lutte contre la colonisation. […] Lorsqu’au bout des 55 minutes passées inaperçues, les deux projecteurs s’éteignent subitement, on découvre un public resté figé comme dans une torpeur, pantois sans doute d’admiration, un public qui ressasse encore dans les méandres de son cœur qu’ « il est des tares qu’il n’est au pouvoir de personne de réparer et que l’on a jamais fini d’expier »… ou que « ce n’est pas par la tête que les civilisations pourrissent, c’est d’abord par le cœur ».

In Le Matin, 21/03/2002

 

Comédien étonnant, Younouss Diallo fait oublier la situation théâtrale pour partager avec le public le raisonnement et la démonstration de Césaire.

In La Montagne, Limoges, 28/09/2001

 

Mis en scène par Jacques Delcuvellerie, bonnet rouge et lunettes noires, Younouss Diallo a su, avec la force, la conviction qu’il convient, « faire passer » le propos d’Aimé Césaire, prémonitoire et choquant pour certains, écrit en 1950.

Jacques Morlaud In L’Echo de la Haute-Vienne, 27/09/2001

 

Une pièce forte, poignante et qui, dit-on, ne peut laisser indifférent.

In Le Populaire du Centre, 26/09/2001

 

Le comédien sénégalais Younouss Diallo et Jacques Delcuvellerie, metteur en scène du bouleversant spectacle qu’est Rwanda 94, créé en Belgique et qui fait aujourd’hui une tournée internationale, ont choisi de faire entendre Discours sur le colonialisme paru en 1955. Comédien extraordinaire, Younouss Diallo nous fait quasiment oublier qu’il s’agit de théâtre pour nous faire avant tout partager le raisonnement et la démonstration de Césaire. Un spectacle dont on espère qu’il fera la tournée qui s’impose.

Sylvie Chalaye, septembre 2001