La Mouette
Extraits de presse :
[…] un retour emblématique aux sources intimes du théâtre, une proximité qui permet de capter la moindre respiration […] Le metteur en scène Jacques Delcuvellerie a soudé son Groupov, en creusant le moindre rôle à la mesure de ses formidables comédiens.
Michèle Friche In Le Vif/L’Express, 14/10/2005
[…] Rien de poussiéreux dans cette approche de La Mouette, qui allie recherche, rigueur et générosité. Rien de superflu dans les moyens déployés, ni dans une scénographie qui étreint l’œuvre […] Bouleversantes, les silhouettes des acteurs signent une géométrie tendue d’une passion à une autre. La violence retenue ou exprimée ne quitte pas le plateau.
Françoise Lison In Vers l’Avenir, 14/10/2005
Frisson sur l’aile du théâtre […] Quatre heures intenses et légères qui passent comme un souffle.
Marie Baudet In La Libre Belgique, 28/09/2005
Formidablement humains […] Pour réussir une telle entreprise, il fallait des comédiens d’exception. Tous s’avèrent magnifiques, explorant avec une sensibilité inouïe les moindres facettes de leur personnage.
Jean-Marie Wynants In Le Soir, 28/09/2005
[…] Je vous signale la présence dans nos murs, pour quelque temps, du docteur Tchekhov. A l’initiative du nouveau directeur du Théâtre National, Jean-Louis Colinet. Et d’un metteur en scène flamboyant et crépusculaire, Jacques Delcuvellerie. Entourés d’une escouade de comédiens et de comédiennes en état de grâce […] Il y a de sublimes lenteurs. Parfois on croirait presque qu’il ne se passe rien. Mais c’est parce que tout se passe en même temps. Sur tout cela, un écrivain qui fut aussi médecin, un médecin qui aussi écrivain – et un metteur en scène visionnaire – posent un regard à la fois clinique et compassionnel. Pour divulguer les moindres replis de la conscience de chacun et percer les mystères de la quotidienneté, il fallait recourir à « ces formes nouvelles » dont Tchekhov et Delcuvellerie ont toujours rêvé. Entreprendre une révolution qui dure. Tout cela est d’une extravagante modernité. Précipitez-vous pour voir cette pièce d’un auteur qui est, plus que jamais, notre contemporain. Réconcilié avec les hommes mais inconsolable de l’état du monde. Jamais je n’ai vu Mouette mieux accompagnée dans son fragile et lumineux envol.
Pierre Mertens In Le Soir, 03/10/2005