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La Mère

Extraits de presse :


« La Mère » de Brecht nous donne de l’oxygène !

Dites-moi, allez-vous accepter de rater un des spectacles les plus beaux et les plus forts de ces dernières années ? Mis en scène par Jacques Delcuvellerie, « La Mère » de Bertolt Brecht vous époustouflera […]

J-Chr. C In Info CSC, 29/11/1996

 

Le monde est transformable, la preuve par « La Mère » !

« La Mère » a été prodigieusement recréée par Jacques Delcuvellerie et le Groupov en avril 95. Ce superbe spectacle, fruit d’un travail exemplaire de toute l’équipe artistique, est aujourd'hui fort heureusement repris. Plus que jamais d’actualité en ces temps de crise profonde qui réduisent les projets d’éducation, les ambitions culturelles à une portion congrue indécente, ce joyaux théâtral est aussi un formidable appel au réveil, qu’il faut entendre – ou réentendre – absolument.

In Le Soir 20/11/1996

 

Le retour de « La Mère »

Son travail est admirable. « La Mère » fut l’un des événements de la saison dramatique 94-95. S’inspirant avec humilité de la mise en scène initiale de Brecht, Delcuvellerie réaccouche de son impact originel. Sans une once de formalisme, la scène est rigoureusement chorégraphiée en tableaux individuels et collectifs, ponctués de surtitres introductifs. Avec « La Mère », Brecht quittait la dialectique élémentaire de son théâtre didactique. Il approfondissait de l’humain les blessures. Delcuvellerie amène ses acteurs à en délivrer le captivant souffle dramatique. […] chacun des […] acteurs de la distribution participent profondément au chaleureux élan du spectacle. Ferveur marxiste ? Certes. Mais surtout ferveur d’un combat collectif pour un monde plus égalitaire. A cette magistrale leçon de théâtre ET de solidarité, les spectateurs répondirent par l’enthousiasme.

C.D. In La Libre Belgique, 19/11/1996

 

Moi, Pélagie Vlassova, révolutionnaire

La mise en scène de Jacques Delcuvellerie, qui s’est inspiré avec humilité de celle de Brecht tout en y injectant sa propre sensibilité, a été qualifiée par les critiques de « magistrale ». Excellent directeur d’acteurs – et ils sont vingt cinq sur scène –, il invite le spectateur à adopter un point de vue critique sur la pièce en favorisant le caractère démonstratif du jeu de chacun des interprètes […].

Genovefa Etienne In Le Généraliste, 13/11/1996

 

Parce qu’il est l’emblème et le meilleur exemple d’un théâtre qui décide de sortir de sa bulle, de faire de son désir d’agir une réalité. […] Un spectacle émouvant parce qu’en complète intelligence avec l’auteur, parce que porté collectivement par une troupe généreuse d’un bout à l’autre, qui devrait être montré au plus grand nombre et inscrit au répertoire.

Christelle Prouvost In Le Soir, 29/12/1995

 

Chacun s’est fait une idée du communisme, toujours existant d’ailleurs. Seule la mise en scène, grandiose dans le contenu, accessible à tous, étonne par sa façon de concevoir ce fait social qui a bouleversé ce siècle, sinon l’histoire de l’humanité. […] Ce spectacle, à épisodes, plein de petits bonheurs même dans les moments sombres, se joue dans la subtilité et la véracité. Le poétique et l’humanisme sont une constante. On aime la clarté du sujet et l’esprit d’à propos.

Jacques Duruisseau In L’Edition Locale

 

[…] voici un Brecht que l’on aura plus de plaisir à apprécier, grâce notamment à une très belle distribution d’une trentaine de comédiens. […] Bref, c’est une pièce intemporelle que l’on aurait tort d’ignorer.

In Kiosque, mai 1995

 

Pélagie Vlassova, dite « La Mère »

« La Mère » […] est un spectacle singulier, ambitieux et magnifique. […] La réussite du Groupov est d’avoir réalisé avec un matériau d’hier un travail extrêmement contemporain. […] La mise en scène de Jacques Delcuvellerie, rigoureuse et sobre mais ni figée, ni froide, traversée de chants et de musiques, parvient à nous rendre sensibles son destin et celui de cette poignée d’hommes et de femmes qui risquent leur vie pour la liberté. […] Les trois heures de spectacle multiplient les scènes fortes et justes, […] La Mère est […] un voyage théâtral singulier, roboratif et très rare.

M.P. In La Cité, 27/04/1995

 

Brecht, leçon d’histoire et de théâtre

Le travail réalisé par la troupe liégeoise du Groupov et son metteur en scène Jacques Delcuvellerie à propos de « La Mère » de Brecht est exemplaire tant pour sa rigueur esthétique que pour les liens qu’il tisse entre l’actualité et l’histoire. […] Le spectacle garde son impact du début à la fin. Il est ponctué des repères d’images puissantes et le public ne peut que conserver en mémoire ce final de foule mitraillée qui se relève, repart, s’écroule et renaît, synthèse de l’appel de Brecht, du metteur en scène et du Groupov à cette solidarité sans laquelle le monde de demain n’aura guère de chance de survivre.

Michel Voiturier In Le Courrier de l’Escaut, 13/04/1995

 

[…] très beau spectacle de théâtre total. […] Delcuvellerie, le militant raffiné, s’est servi avec son habituelle gourmandise, de tout ce que la pièce offre de pouvoir de jouissance. Le décor superbe de Johan Daenen, la concentration de chaque acteur sur son rôle et l’étonnant rapport du texte de Brecht avec la musique de Hanns Eisler. Sous la direction de Geneviève Foccroulle. La Mère c’est à la limite du très beau théâtre musical engagé. Même si le mot engagé vous dérange, prêtez l’oreille.

Christian Jade In RTBF La Première « Journal Parlé », 04/04/1995

 

« La Mère », événement !

Ce Brecht de maturité monté par Delcuvellerie, à la source de sa ferveur, éblouit et enthousiasme. […] puis il y a le jeu. Ni réaliste ni emphatique, il avance tranquille, se transforme, s’amplifie. Il délivre avec une époustouflante clarté sa captivante histoire. Sans brusquer le spectateur, les acteurs imposent, avec délicatesse, la crédibilité humaine de leurs refus d’obéissance. […] on ne peut étouffer son enthousiasme face à cette magistrale leçon de théâtre… et de solidarité.

Claire Diez In La Libre Belgique, 03/04/1995