Koniec (genre théâtre)
Extraits de presse :
Koniec, c’est fin en polonais
Voilà un spectacle fascinant, riche en symboles et en monologues. […] Cette émouvante cérémonie des adieux nous permet de découvrir d’éblouissants comédiens tels que Francine Landrain, François Sikivie et Jacques Delcuvellerie. Préparez-vous à une Grande cène mémorable.
C. le B. In La Dernière Heure, 26/01/1989
« Koniec » au Varia : gonflé !
Il faut vraiment être gonflé pour fabriquer un spectacle comme celui-ci. […] Koniec est une pièce sur le théâtre, ce qui n’est pas original, une réflexion intelligente et articulée sur l’interprétation et la trahison mais avec une rondeur et un frémissement des plus jouissifs. Ce qui est plus rare et précieux. […] C’est comme cela que Delcuvellerie, Sikivie et Landrain font du théâtre à partir d’un texte qui a l’air de revenir de toutes les illusions – y compris politiques. Et ça marche !
Serge Govaert In Le Drapeau Rouge, 25/01/1989
Le Groupov au Varia : Un aveu sur les cendres
[…] Koniec est un spectacle magnifique et perturbant, […] … Et la magie !
Claire Diez In La Libre Belgique, 20/01/1989
Koniec : Le théâtre mis en cène
[…] Koniec […] créé à Liège en juin ’87, joué la saison dernière au Singel à Anvers et que Bruxelles peut enfin accueillir, grâce à la nouvelle scène du Varia, la seule dans la capitale à la mesure de ce spectacle hors normes, à tous points de vue. […] Spectacle pamphlet, Koniec est un état des lieux théâtraux. Une mise en Cène d’un art devenu anachronique pour 98% des gens depuis que le cinéma et la télévision ont pris toute la place. […] Il fallait sans doute que le Groupov fasse d’abord table rase d’une tradition fossile pour oser cette « cérémonie des adieux », comme devait d’abord s’appeler le spectacle. […] Dans un spectacle riche et d’une rare intelligence.
A.V. In Télémoustique, 19/01/1989
Le fin des fins
Puis est venu ‘Koniec’, qui est le mot ‘fin’ des films polonais. Qui est peut-être la fin, effectivement, d’une longue période de travail du Groupov. Qui est, aussi, la plus belle justification de son existence et de ses travaux. Le public bruxellois, ignorant généralement tout de la Wallonie, va découvrir, enfin, avec cette cérémonie des adieux, l'un des plus émouvants, ironiques, vibrants, désenchantés, intelligents, hommages que l'on ait jamais rendus au théâtre.
Jean Collette In Le Vif l’express, 13/01/1989
Le public bruxellois, enfin ! va voir l’un des plus beaux et des plus émouvants spectacles de la saison passée. […] Koniec […] à ne manquer sous aucun prétexte.
J.C. In L’Express, 05/01/1989
“Koniec” du Groupov accueilli au Varia
[…] Puis vint « Koniec » mis en scène par Jacques Delcuvellerie qui poursuit ce parcours exemplaire de linéaire intelligence. […] Le spectacle est un cri d’amour et d’angoisse au théâtre, à l’acteur : « Rien n’est plus beau, plus digne, plus humain ». […] Le Groupov brasse dans ce spectacle magistral et essentiel les éclats de l’Histoire, du théâtre, ses impasses et ses recommencements. Toute la représentation se tisse comme les habits de deuil d’un art archaïque. […] Ce questionnement théâtral n’est pas pour autant aride ou laborieux, il est fort, sensible, perturbant et fascinant, nourri d’humour et de spectaculaire. Un chaos positif, audacieux, intelligent et tonique…
In La Libre Belgique, semaine du 28 décembre 1988 au 3 janvier 1989
L’Agenda Théâter Francophone à Anvers
[…] à nouveau le Groupov avec son dernier spectacle, le très beau Koniec […] Un spectacle inspiré d’Anton Tchékhov pour une remise en question radicale du théâtre et une interrogation bouleversante, même sur le mode de l’humour, sur l’engagement politique.
F.C. In Le Drapeau Rouge, 10/04/1988
La saison de théâtre vient de baisser son rideau – celui du théâtre de la Place – sur l’un des plus beaux, des plus émouvants et des plus intelligents spectacles proposés depuis un an.
In Le Vif l’Express, 3 au 9 juillet 1987
Tout a une fin
[…] Et le recours à des éléments qui lui sont habituellement étrangers – la vidéo (avec la question du statut de l’artiste), le repas (qui nous renvoie à l’attitude ordinaire des « braves » gens qui dînent en regardant la TV)… – concourent au questionnement, à la remise en question radicale à laquelle nous convie ce Koniec, « genre théâtral », qui trouve sa respiration dans la musique de Denis Pousseur et son unité même dans son éclatement apparent.
Francis Chenot In Le drapeau Rouge, 24/06/1987
Le Groupov au Théâtre de la Place à Liège : Ne quittez pas, on cherche…
« Koniec » part de la « Mouette » de Tchekhov pour explorer en amour et dérision la crise du théâtre et ses impasses. Un chaos positif, audacieux, intelligent et tonique. […] Pendant deux heures et demie, avec entracte-lunch dans la salle même devant la télévision (!), les acteurs créent le théâtre en exposant ludiquement ses incapacités. La chose est forte, sensible, perturbante. Elle irrite parfois, […] Mais le spectacle s’élève avec force au-dessus de ce gouffre […] Toute la représentation se tisse comme les habits de deuil d’un art archaïque, le théâtre que l’on se refuse d’enterrer. Face à cette mort, le Groupov cherche le pourquoi de la décrépitude, le comment de sa révolte et de sa contestation désespérée. Spectacle-palier. Ce regard éclairant et tonique est porté par deux acteurs totalement investis, Francine Landrain et François Sikivie […]. Elle, fascinante, créative, audacieuse, vivante. Lui semble plus réservé, cerné par les limites contraignantes du jeu.
Claire Diez In La Libre Belgique, 13-14 juin 1987
Puis est venu Koniec, qui est le mot fin des films polonais. Qui est peut-être la fin, effectivement, d’une longue période de travail du Groupov. Qui est, aussi, la plus belle justification de son existence et de ses travaux. Le public bruxellois, ignorant généralement tout de la Wallonie, va découvrir, enfin, avec cette cérémonie des adieux, l'un des plus émouvants, ironiques, vibrants, désenchantés, intelligents, hommages que l'on ait jamais rendus au théâtre.
Jean Collette in Spectacles